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"L'anglais pour transformer l'univers des étudiants" Il s'agit de la traduction française d'un article rédigé en anglais par le professeur Robert Philippson. Dans cet article, l'auteur résume l'ouvrage qu'il a publié en 1992 aux éditions Oxford University Press. Il rapporte les décisions prises dans les années cinquante, de manière occulte, tant par le Royaume-Uni que par les Etats-Unis, afin d'imposer la langue anglaise dans le monde. Pour en savoir plus, cliquer sur le lien Linguistic imperialism
"La mise en place des monopoles du savoir" Éditions lHarmattan. Cet ouvrage a pour but d'inventorier les conséquences, subies depuis une quarantaine dannées par les pays non anglophones, de l'adoption presque généralisée de l'anglais comme outil de communication internationale dans le domaine de la recherche en science et en technologie. Il y a presque 35 ans, la plupart des facultés de sciences aux États-Unis supprimaient leur «Ph.D. foreign language requirement». Jusque là, tout futur doctorant américain dans une discipline scientifique devait obligatoirement prouver qu'il maîtrisait au moins UNE des grandes langues scientifiques autres que l'anglais, et cela suffisamment pour pouvoir comprendre sans difficulté toute publication dans sa spécialité rédigée dans cette langue. Les langues étrangères alors reconnues par les universités nord-américaines comme «langues scientifiques» comprenaient généralement un sous-ensemble de langues indo-européennes (allemand, espagnol, français, russe, ), sémitiques (arabe littéraire) et asiatiques (japonais et mandarin). Aujourd'hui, à quelques rares
exceptions près, ce «Ph.D. foreign language requirement»
nexiste plus dans les disciplines scientifiques. Depuis sa suppression,
des pressions directes et indirectes ont été exercées
sur les congrès scientifiques internationaux autrefois
multilingues pour quils deviennent progressivement unilingues,
et la même tendance s'est appliquée aux revues et journaux
présentant les résultats des recherches fondamentales,
dans les pays anglophones comme ailleurs. La disparition progressive
des langues autres que l'anglais du domaine de la communication scientifique
internationale suivait en fait les directives énoncées
dans l'«Anglo-American Conference Report 1961». Ce document
de nature confidentielle était destiné au British Council
dont l'actuel président Tony Andrews déclare d'ailleurs
sans complexe que «l'anglais devrait devenir la seule langue officielle
de l'Union européenne» (rapporté par le Frankfurter
Allgemeine Zeitung du 27 janvier 2002). «La mise en place des monopoles du savoir» présente un examen détaillé de la situation actuelle et démontre que l'adoption officielle ou officieuse de l'anglais comme véhicule de communication internationale dans le seul domaine scientifique entraîne un certain nombre d'effets pervers pesant très lourds par rapport aux bénéfices que cette pratique est censée apporter à ses promoteurs. Plus particulièrement dans le cadre universitaire, elle entraîne la formation de monopoles en opposition absolue aux principes de libre accès au savoir dans des établissements d'enseignement supérieur libres et ouverts. L'actuel quasi monopole du savoir technico-scientifique moderne détenu par les Anglo-américains que certains refusent dadmettre nest pas lié aux seuls mérites de leurs chercheurs et de leurs ingénieurs. Dans une large part, il est la conséquence directe de l'adoption de la langue anglaise comme langue internationale en science et en technologie, démultipliant ainsi la visibilité du monde anglo-saxon dans ces secteurs au détriment de celle des autres. A terme, lusage de plus en plus répandu de langlais dans les laboratoires de recherche, quil soit librement choisi ou imposé, aboutit à une véritable stérilisation du processus créatif, à un réalignement automatique sur les thèmes de recherche anglo-américains et à des contributions presque exclusivement techniques. La pensée scientifique est probablement condamnée à stagner tant que les langues autres que langlais nauront pas reconquis leur statut doutil dinvestigation et de communication à part entière dans tous les secteurs de recherche. Ce livre cible les universitaires et les ingénieurs qui sont impliqués dans des activités de recherche. Il désacralise un sujet tabou, celui de lusage de plus en plus répandu de langlais comme véhicule de communication dans le monde moderne de la recherche. Il dénonce la naïveté de ceux qui croient que lusage de cette langue est neutre alors quelle entraîne des altérations considérables dans la nature de la démarche scientifique, sans compter les énormes privilèges économiques et politiques (en faveur des nations anglophones) créés dans son sillage. Louvrage fait voler en éclats le mythe de la prétendue nécessité dune lingua franca dans les sciences et les techniques sur la base dun argumentaire totalement pragmatique et indispensable à tous ceux qui veulent donner un nouveau souffle à la créativité scientifique. Il fournit de nombreuses explications et informations pour comprendre ce qui se passe. En labsence totale de vision à long terme qui caractérise la plupart des sociétés industrialisées contemporaines, il comble un vide qui sévit dans la pensée actuelle en touchant un problème crucial qu'il convient de laisser de côté, selon certains. La mise en place des monopoles du savoir, Editions l'Harmattan, 120 pages, ISBN: 2747517713. Disponible sur www.alapage.com ou www.chapitre.com (rechercher par titre ou ISBN) Pour le tome 2 La manipulation mentale par la destruction des langues, cliquer sur le lien"manipulation mentale"
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